Le texte suivant est le compte rendu rédigé pour le Collège de 'Pataphysique d'une nouvelle de Klaus Ferentschik
La fin du monde vaut bien une bière
Un homme rend visite à H. G. Wells. Il voudrait utiliser sa machine à explorer le temps pour aller voir la fin du monde. Mais cette destination ne convient pas : la machine préfère l’origine. L’homme insiste, Wells accepte, l’homme disparaît. C.Q.F.D.

Klaus Ferentschik
Cet homme est le narrateur d’une histoire publiée dans un magazine financé par un gros
producteur de boissons. On ne s’étonnera donc pas que la fin du monde dont il est témoin soit
causée par la soif. Le lecteur assiste aux phénomènes ordinairement associés à cet événement
extraordinaire — ou du moins à sa description —, mais le rythme est donné par un bar à bière,
Le Bistrot aux 100 bières, qui propose une « bière de fin du monde » mise en promotion avec
un compte à rebours précis à la seconde près. Lire la suite →